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Petites vidéos sélectionnées de Mattin et de son compère Lucio Capece avec lequel il se produit au sein de NMM. On a découvert Mattin et Lucio Capece lors du défunt festival NPAI qui se déroulait à Parthenay puis à Niort pour sa dernière édition. Notre premier rencontre avec Mattin s'est passé en pleine après midi lors de son concert dans une petite salle. Plongés dans le noir complet, rares sont les personnes qui sont restées jusqu'à la fin de cette performance ! Au centre de la salle, un laptop posé sur une caisse, devant, le public, qui se demandait ce qui allé bien pouvoir lui arriver. Mattin arrive alors, habillé de noir (je ne me rappels plus s'il avait des lunettes de soleil mais c'est fort possible), il ouvre son laptop (seule présence d'une lumière), nous regarde et commence à tourner autour de la caisse. Lentement, il tourne et tourne, avec son laptop à bout de bras, sans aucun son; des fois il lève la tête pour regarder le public ou pour regarder l'écran de son ordi mais toujours rien... Le public quant à lui se vide "qu'est ce que c'est que ces conneries" en dira un en partant. Les autres restent, se demandant ou cela va mener. Durant ce long moment d'incertitude, les gens se regardent, quittent la pièce et pendant ce temps là, Mattin change de sens et crée une tension palpable et étrange (ou de l'ennui pour d'autres). On voit le coup arriver ou tout du moins on se pose des questions : c'est quoi ce type ? (j'avais jamais rien écouter ou vu de lui), il va nous faire une performance ou il ne va sortir aucun son ? son laptop est programmé pour sortir du son à un moment donné ? il va sortir du gros son hard noise pour nous défoncer ? Et bien oui, au bout de peut être 25 ou 30 minutes (j'exagère pas du tout), et après de nombreux tours et de gros noeud dans les câbles, il envoie la sauce et c'est plus le même : grosse noise, hurlement de dégénéré (dans son micro de PC, imaginer le son...), bonds sur le (reste) du public puis feedback de sa voix ... C'est venu si soudainement, par surprise, que je ne sais plus trop combien de temps sa à durer (moins de temps que la première partie de la performance, sa c'est sure). Fin du concert, il sa poser son laptop dans les gradins et se barre, avec du son qui sort encore des enceintes du PC et là c'est un grand moment de questionnements : va t-il revenir ? est ce bien fini ? Il faudra bien 5 ou 10 minutes pour que le public arrête de s'agglutiner autour du PC et sorte de la salle...

On en sort pas indemne d'un concert de Mattin. Plus tard le concert de NMM, dans une grande salle (pas très bonne pour ce genre de concert) avec Lucio Capece et Mattin, toujours au laptop. Et là sa continue : comment en type peut il sortir des sons pareils de son saxo, surtout quand il ne souffle pratiquement jamais dedans ? Système qui me dépasse techniquement (mais comment sa marche ?), les deux types font du feedback/larsens en grattant parfois leurs instruments sur les enceintes. Ce concert était mémorable, de la putain de noise qui t'enfonce dans ton siège tel un avion au démarrage. C'était super bon et peut être un peu court, surtout quand une fois de plus, c'est le grand silence et que les artistes sont encore sur scène tels des statues : ils vont rebalancer la sauce ? et non, mais c'est pas grave...

La dernière rencontre avec Mattin, c'était lors de la dernière édition en 2008 du festival NPAI avec Jean-Luc Guionnet (dispositif électro-acoustique), Seijiro Murayama (quelques éléments de batterie) et un autre type à la guitare électrique(désolé pour son nom....). Une fois de plus, c'était une expérience hors du commun : prestation minimaliste, le concert se déroule au milieu de la salle, à même le sol. Sa commence par le type qui gratte sa guitare (non branché, enfin je crois) avec l'impression qu'il va arracher ses cordes. Sa dure bien 20 minutes tout seul, sans aucuns autres sons : Mattin est debout, habillé tout de noir avec lunette, laptop à l'épaule, tel une statue. Quand on sait ce qu'il avait envoyé deux ans auparavant, il faisait peur et on savait qu'il pouvait se mettre à gueuler ou à balancer un gros larsens à tout moment. Seijiro Murayama, impassible, ne bouge pas d'un poil quant à lui. Durant le concert il ne sortira que très peu de sons. Guionnet, lui, a un fil électrique dans la bouche avec un micro, et puis pleins de trucs étranges sur sa table qui font des sons électroniques pas très communs... Et là, la même scène se passe, les gens commencent à se barrer, marre qu'il n'y est rien qui se passe. Ultra minimaliste ou chacun des mouvements d'une personne s'entend, comme si cela faisait partis de la prestation... Et là, quand on commence à se dire "jvais mbarrer aussi boire une bière", Mattin envoie un hurlement extrême qui a du faire bondir tout le public (mais pas les artistes), sa dure 15 secondes et sa repars comme avant : petits sons mais pas vraiment dans la même ambiance. Quelle tension ! j'avais jamais ressenti sa durant un concert : la trouille que Mattin se remette en mouvement car lui, il s'est remis dans sa première position comme si de rien n'était. Ce sera comme sa durant un peu moins de 50 minutes, sons électro-acoustiques, tapotement sur caisse claire, guitare avec encore toutes ces cordes entrecoupé de beuglement de Mattin. A la sortie du show, on était complètement déboussolé : qu'est ce que c'était que cette performance ? c'était bien ? bah je sais pas... comment enchaîner avec un autre concert ? boire une bière

Alors ces vidéos ne retransmettent pas ce que l'on peut ressentir durant de tels concerts mais sa peu donné l'eau à la bouche, surtout lorsque Mattin risque de passer en Décembre sur Poitiers.








WITH LUCIO CAPECE IN NMM = NO MORE MUSIC



Rencontres improvisées du Prieuré de Saint Sulpice

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Voici quelques photos (pas terribles et vraiment en nombre restreint...) prisent lors des premières rencontres improvisées de Saint Sulpice. Sur un site magnifique (prieuré, pleine campagne) et dans une ambiance familiale (repas fait maison, bières à volontés, etc.) des concerts aux formations improvisées à la dernière minute ("décidés lors du repas sur un coin de nappe" !). En espérant une suite car ce weekend de concerts étaient tout simplement bon.