

Mitchell Akiyama - Mort aux vaches
Staaplaat - 2005 Ce morceau live réalisé à la radio VPRO, sorti dans la collection Mort aux vaches du label Staalplaat est un magnifique voyage où les frontières entre le rêve et la réalité deviennent de plus en plus flou au cour de son écoute. Ce CD de Mitchell Akiyama sortie en édition limitée (comme toute la série)se présente dans un très beau boîtier fait tout en cuivre. Artiste Canadien qui réalise sa musique en combinant sons électro ambiants et instruments (guitares, violon...) pour par la suite les retravailler : allongement des sons, déconstruction, reconstruction, saturation, drone, etc... Il offre ainsi une musique ambiante, aérienne et contemplative du plus bel effet. Un magnifique voyage qui vous perdra dans les méandres du temps au point de ne plus savoir depuis combien de temps vous êtes assis là dans votre fauteuil, les mains crispés aux montants et la bouche béante. Mais ne vous inquiétez pas, si votre cerveau risque de s'égarer ce n'est pas sans compter sur votre cœur qui vous rappellera à l'ordre lorsqu'il s'emballera sur certains passages à couper le souffle ou durant ces quelques montées de saturation présentent au début du morceau. Mettez vous à l'aise, mettez le son bien fort et bon voyage ! ! !
Bastard Noise - Three Dollar Date + Microscopic Malediction
Housepig - 2006Ce Cd 3'' est une réédition regroupant deux 45 tours sorti en 1998. Cet album est crédité Bastard Noise alors que sur le cd est noté Man Is The Bastard. Pour la petite histoire Bastard Noise s'est construit en parallèle de MITBN qui reprenait à peu près les mêmes énergumènes (séparé en 1991) et qui jouait une espèce de power violence dégueulasse et bien noise, pote d'Index For Potential Suicide. Cette objet limité à 500 exemplaires est offert avec une loupe en plastique ! (il faudra m'expliquer l'utilité !) ainsi qu'avec un petit feuillé avec au recto un dessin nous expliquant le fonctionnement d'un bras mécanique et de l'autre la coupe d'une oreille que l'on pourrait trouver dans un livre de médecine. Ce petit aperçu décrit bien la musique réalisé sur ces 12 morceaux pour un total de 15 minutes: bruits mécaniques, crissements, hurlements caverneux retravaillés, découpages et distorsions de sons... tout cela réalisé à l'ancienne dans un délire électronique crasseux et bruitiste. Pour situer, l'album est dans la droite lignée du split avec Gerritt ou de l'album Sound Engine et loin de l'ambiance crepusculaire qui se dégage du Live in Japan.